Législatives

Législatives. Je prends les trois finalistes et j'interpète les influences... Messieurs Macron, Mélenchon et madame Le Pen. Restent les républicains et les socialistes, qui peut réprésenter... ?

Emmanuel Macron, il dispose sur les deux dates d'un toujours bon potentiel (ponctuel) de sympathie à son égard. Cela soutiend la popularité. Dans un contexte d'influences générales sur lui assez bousculantes, en tensions et en difficultés, à l'instabilité.

Sur les deux jours concernés, l'ambition, la carrière prennent du relief, non en termes d'expansion, de facilitation, d'épanouissement (personnel, matériel voire physique) mais plutôt de restriction, de lourdeur, de délais, de solitude, de devoir prendre en charge des affaires pressantes. C'est tout sauf facile. Ça bloque ou complique les chemins que l'on se traçait. La crainte de l'échec sera puissante.

Je dirais à la personne, préparez bien votre communication SANS craindre l'échec!!! Jouez sur le sérieux, le professionnalisme, l'aspect très concret et pratique de la vie SANS chercher à flatter. Expliquez la lourdeur de la tâche... La communication peut être le levier.

Tout cela, logiquement complique fortement les résultats.

Voyons voir les deux autres...

Jean-Luc Mélenchon. Premier point, l'influence renforçant l'aspect radical natal présente à la présidentielle s'est effacée. Une autre influence prend le relais sur quelques mois qui parle plus en terme de rêve. Sentiment qu'un rêve peut se faire, qu'un ensemble peut se créer, une démocratie dans son sens le plus fort peut se faire, qu'un rassemblement et une vague où tout se rejoint peut être. C'est porteur d'illusions, désillusions ou rêves. On va se sentir porté, porté, porté et après possiblement redescendu. C'est multiforme et la notion de cohésion est difficile. C'est le souci.

Sur les deux jours le leadership est bien soutenu. Donc un rassemblement néanmoins, il faut rester prudent. Il y a un aspect d'adaptation, un aspect qui est bancal entre ce rève très démocratique et le leadership... Donc c'est de l'ordre d'une conception qui ouvre sur une perception jusqu'alors non considérée mais où le concret n'est pas mis pour cette période en avant. Bref, c'est une relation qui pour le moment n'est pas mature et qui renvoit à une sorte de rapport de force interne non franche ou qui ne donne pas cette opportunité. Des choses à mettre au clair et difficile à faciliter une cohésion. Le leadership reste fort pour cette personne néanmoins.

Continuons,

Marine Le Pen. Deux grosses influences. La persévérance, l'endurance, la détermination sont soutenues et sont les leviers. Opportunité de progresser par une application constante des efforts. Les résultats sont le résultat d'un travail minutieux, et surtout sans jamais s'arrêter. Le désir d'être la tête d'un groupe est puissante, la volonté de changer et d'entamer une nouvelle aventure aussi. Les idées vengeresses, des compulsions, un côté à inopportunément utiliser la victimisation ou celui d'accuser pour parvenir à ses fins compliquent pour cette période. Des éléments sous-jacents qui empêchent, ce peut être aussi cela. Ou une tension (à ce moment là) entre aspects très intenses internes et l'évolution, communication de la personne. C'est son challenge. Il est perturbant.

Sur les deux jours, elle est très mise en avant, en termes de communication, la diffusion de ses idées, possiblement des déplacements, contacts avec diverses personnes et publics, elle devrait être très affairée. Action le 12, expansion le 19.

Une réelle séduction et attraction qui agit fortement avec un contexte difficile pour E Macron, un rêve de rassemblement avec un réel leadership mais bancale pour M Mélenchon et un travail lent et déterminé qui doit faire avec des relents qui tombent mal pour mme Le Pen. Des trois c'est le premier qui sort mieux. Restent la droite et la gauche...